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Et si on parlait un peu d'informatique...

Voilà ce qu'on dit en Suisse ( Le Coyote ) ...

Ceci est le dernier billet de la rubrique informatique. En effet, j'ai ouvert un nouveau blog spécifiquement dédié à ce sujet. En effet, à la rentrée, les lycées suisses proposeront enfin une option complémentaire en informatique. En tant qu'ingénieur informaticien, j'ai évidemment qualifié le choix de supprimer l'informatique lors de la dernière réforme de la maturité de "connerie du siècle", surtout que la nouvelle maturité avait pour ambition de s'adapter au monde moderne! Il a quand même fallu une dizaine d'années et une pénurie d'informaticiens en Suisse pour que nos brillants dirigeants s'en aperçoivent. Enfin...
Les profs qui enseigneront cette discipline cette année feront oeuvre de pionniers et rares sont ceux qui ont une formation d'informaticien. Aussi m'a-t-il paru intéressant de partager mon expérience avec mes collègues romands, qui seront je pense pour la plupart mathématiciens ou physiciens.

 

Et en France...

Comme souvent, il n'y a aucun problème avant que celui-ci ne surgisse et ne devienne, un peu trop tard, THE PROBLEME. Il n'a jamais été question d'informatique et je ne pense pas qu'à l'heure des restrictions budgétaires et du questionnement de la nation sur le niveau de maths de ses élèves, il soit question de faire apparaître en lycée, une matière nouvelle ou même une option qui s'appelerai, oh horreur, INFORMATIQUE !

Pour l'instant ce qualificatif est  seulement utilisé pour être accolé  aux mathématiques en première LITTERAIRE ! Le contenu de la matière est associé au traitement de l'information chiffrée et à l'utilisation du tableur, ce qui n'est pas à proprement parler de l'Informatique.

En ce qui concerne notre B2i, je ne pense pas que cela puisse correspondre à une initiation à l'Informatique, il s'agit d'une attestation et en voici sa définition :

Pour assurer l'égalité des chances, l'Éducation nationale doit dispenser à chaque futur citoyen la formation aux utilisations des technologies de l'information et de la communication qui lui permettra:

d'en faire une utilisation raisonnée, de percevoir les possibilités et les limites des traitements informatisés,

de faire preuve d'esprit critique face aux résultats de ces traitements,

d'identifier les contraintes juridiques et sociales dans lesquelles s'inscrivent ces utilisations.

 

L'épreuve pratique de mathématiques en Terminale S, si elle est un vrai pas en avant vers l'utilisation "scientifique et rationnelle" de logiciels, ne constitue pas non plus ce que l'on peut nommer une initiation à l'informatique. Les quelques techniques utilisées le sont à l'intérieur d'un tableur ou d'un logiciel de géométrie dynamique, l'élève restant du coté "utilisateur". La programmation des calculatrices, si elle est possible reste aussi assez marginale dans la pratique quotidienne.

Je concluerai donc cette cette petite note par le programme suivant: 



Répéter de 0 jusqu'à ce que ça soit fait :

Ecrire " Et si on parlait un peu d'Informatique ".

Compiler.
Exécuter.

 

Question : Ce programme s'arrètera-t-il ?

 

 

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