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De la bibliothèque euclidienne à la bibliothèque numérique

Les bibliothèques « physiques » ne sont plus seules à contenir nos livres. Nos livres se sont progressivement dématérialisés et ont trouvé au sein des bibliothèques numériques un nouvel habitat.

Une bibliothèque numérique ne peut être embrassée d’un seul regard par ces capteurs que sont nos yeux. L’impuissance de nos yeux à restituer la bibliothèque numérique alors qu’ils nous permettent de saisir la bibliothèque physique est un aveu qui mérite qu’on s’y arrête, qu’on en « mesure » les implications. C’est précisément le propos de cet article qui se veut une invitation à une promenade un peu particulière, une promenade géométrique. Pourquoi géométrique ? Parce que dessiner, comme le Petit Prince le demande au pilote perdu, c’est faire de la géométrie. Il s’agit de représenter dans le plan qu’est la feuille de papier une figure donnée. Déambuler le long des rayonnages d’une bibliothèque municipale, c’est aussi faire de la géométrie. Nos yeux balaient ces lignes droites et parallèles que sont les étagères. Classer les livres sur des étagères, c’est encore faire de la géométrie. Cela implique de placer dans un ordre pré-établi des livres à angle droit avec les planches destinées à les accueillir. Mieux encore, recommander des livres à un lecteur dont on connaît les goûts, c’est toujours faire de la géométrie. Mais, là, cela se complique et mérite quelques explications supplémentaires.

"S'il vous plaît, dessine-moi une bibliothèque" un texte original à dévorer d'autant plus qu'il vient directement des Antilles...

 

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